Joyeux Noël au boulot

Presque tout le monde est tombé en vacances vendredi, après une journée de plus ou moins grande productivité et de Bailey’s dans le café. Les collègues ont été salués et tout le monde s’est déjà souhaité bonne année. «On se revoit le 3 janvier!»

Mais pour vous qui travaillez, il n’y aura probablement pas de dinde ce soir, ni de grasse matinée en pyjama demain. Certains d’entre vous rentreront au boulot à contrecœur, déçus de ne pas être avec la famille qui se réunit, et d’autres seront excités de plonger dans l’ambiance joyeuse de Noël au travail. Que vous fassiez partie d’une catégorie ou de l’autre, peu importe l’emploi que vous occupez, aujourd’hui et demain, vous serez importants. Vous serez importants car la Terre n’arrête pas de tourner parce que c’est Noël… et on a besoin de vous pour le fêter de la plus belle façon qui soit.

À vous qui travaillez dans un resto et qui servirez des tas de groupes de gens heureux de se retrouver et de trinquer autour d’un bon repas sans avoir à le préparer, merci.

À vous qui êtes derrière le comptoir d’une station-service ou d’un dépanneur et qui verrez passer tout ce beau monde qui prend la route pour rejoindre la famille, une ou deux caisses de bières sous les bras, merci.

À vous chauffeurs de taxi qui ramènerez en un morceau à la maison ceux qui en ont profité, qui ont fait le party et dont les phrases sont peut-être même un peu désordonnées, merci.

À vous pilotes, copilotes, agents de bord et techniciens qui permettrez à des vacanciers de voyager, merci.

À vous policiers, pompiers et ambulanciers qui serez probablement très occupés mais qui veillez à notre sécurité, merci.

À vous préposés aux bénéficiaires qui ferez en sorte que des aînés oublient la solitude et soient entourés d’amour et de douceur, merci.

À vous infirmiers et médecins qui soignerez ceux que la maladie ou la malchance n’épargnent pas, même le jour de Noël, merci.

Moi je serai derrière un micro de radio. Je ne sauverai pas des vies, mais j’en mettrai un peu dans les partys. Je répondrai à des gens esseulés qui appelleront pour un peu de réconfort, un bref contact humain. Il n’y a pas de petit boulot. Si vous êtes de ceux qui travaillent aujourd’hui et demain, c’est que vous êtes importants: vous sacrifiez votre Noël pour celui des autres et vous faites une différence. Joyeux Noël au boulot.

Source : Journal Métro

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