Véhicules en libre-service : Montréal devra étudier les retombées

Avant de dire oui au projet de voitures en libre-service de Car2go et Communauto, la Ville de Montréal attendra de voir les recommandations de la Commission sur les transports, qui sera mandatée pour analyser les retombées du système.

L’été dernier, des consultations publiques avaient permis à différents intervenants, dont la Société de transport de Montréal, l’industrie du taxi et la Société de vélo en libre-service de s’exprimer à ce sujet. Un rapport avec des recommandations a été remis à la Ville.

Mercredi matin, le comité exécutif a indiqué qu’avant de donner l’aval à l’instauration d’un système de libre-service dans les arrondissements de la métropole, il faudrait documenter ses impacts.

La Ville doit déterminer s’il est possible d’envisager une collaboration avec ces entreprises notamment en ce qui concerne l’émission de vignettes et la gestion du déneigement.

Lors de la campagne électorale, le maire de Montréal, Denis Coderre, ne s’était pas montré favorable à l’idée. Il avait indiqué que l’instauration des voitures en libre-service ne devait pas être nuisible à l’industrie du taxi.

Même s’il dit ne pas fermer la porte définitivement à ce projet, le maire de Montréal a indiqué que la priorité pour la commission sur les transports est d’abord d’instaurer une politique du taxi, qui devrait être dévoilée en juin prochain.

«J’ai dit qu’avant de dire oui, il fallait attendre certaines décisions et documenter davantage le dossier», a commenté M. Coderre, mercredi, lors de la séance du comité exécutif.

Il a rappelé que lors des consultations publiques, 28 % des usagers des véhicules libre-service avaient dit qu’ils auraient préféré prendre le transport en commun ou le taxi.

Trois arrondissements ont établi un partenariat pour un projet de voitures en libre-service, soit Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, Plateau–Mont-Royal et Rosemont–La Petite-Patrie.

Source : Journal de Montréal

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