Des briseurs de grève chez Co-Op Taxi Laval

Un enquêteur du ministère du Travail a conclu que la Co-Op Taxi Laval a eu recours à des travailleurs de remplacement, ce qui est contraire à la loi antibriseurs de grève.

La vingtaine de répartiteurs, téléphonistes et préposés au transport adapté sont en grève depuis deux semaines, s’opposant principalement à la volonté de l’employeur d’introduire une clause «orphelin» illégale en vertu de la Loi sur les normes du travail.

«La Commission des relations de travail doit maintenant rappeler à l’ordre la Co-Op Taxi Laval, afin qu’elle cesse d’avoir recours illégalement à des travailleurs de remplacement pour accomplir l’ouvrage des grévistes», fait valoir la représentante syndicale des Métallos, Silvy Vaudry.

Le rapport indique que les représentants de l’employeur ont reconnu, lors de l’enquête, que des chauffeurs et d’autres personnes effectuaient à partir de leur domicile du travail normalement accompli par les répartiteurs en grève.

«Cela contrevient à l’esprit de la Loi antibriseurs de grève, qui vise à empêcher de faire effectuer les tâches des grévistes par d’autres employés que les cadres d’une entreprise», enchaîne Mme Vaudry.

Enfin, Normand Cormier, directeur général de l’entreprise, a indiqué qu’il n’y a pas utilisé de briseurs de grève. «Ce sont les cadres qui ont fait le travail. Je ne sais pas où le syndicat a pris cela.»

Source : Courrier Laval

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