Taxi-Coop et Parents-Secours s’associent pour protéger la population

Les responsables de Taxi-Coop et de l’organisme Parents-Secours ont dévoilé leur initiative qui, selon eux, permettra d’assurer la sécurité de tous au sein de la ville. Cette collaboration vise avant tout un moyen de protection pour des personnes plus vénérables, voire dans le besoin.

Le projet pilote a été lancé grâce au travail mis de l’avant par des bénévoles de l’organisme Parents-Secours, par la participation de Taxi-Coop, ainsi que par des démarches instaurées par la ville.

Ce projet pilote est une première au Québec. D’autres municipalités vont vouloir y participer. Sorel-Tracy devient plus sécuritaire.

Serge Péloquin, maire de Sorel-Tracy

Il sera maintenant possible pour quiconque se sentant en danger, de le signaliser à un taxi possédant un logo Parents-Secours. Les chauffeurs de taxi contacteront les services nécessaires si le besoin est là et s’il y a un danger. Ceux-ci auront comme rôle de voir à la sécurité de tous et de contacter les intervenants nécessaires.

Comme l’a expliqué François Fortin, de Taxi-Coop, « la plupart de nous avons des enfants. Souvent, ceux-ci ne veulent pas parler quand un chauffeur de taxi les interpelle. Il s’agit de donner un nouvel œil sur la situation et de les protéger ».

Ainsi, les 46 véhicules de la compagnie Taxi-Coop seront en mesure de faire de la surveillance dans les rues et de porter attention aux gestes posés par les citoyens. « Ce projet pilote est une première au Québec. D’autres municipalités vont vouloir y participer. Sorel-Tracy devient plus sécuritaire », a exprimé le maire Serge Péloquin.

Pierre Chalifoux, directeur général de Parents-Secours, a rappelé que tous les dossiers des chauffeurs de taxi sont examinés de près par une enquête policière.

« Tout devrait bien fonctionner, puisqu’il y a des normes à suivre », a-t-il mentionné.

Tous citoyens qui désirent s’impliquer pour Parents-Secours peuvent le faire. Ils deviennent des personnes ressources pour ceux qui sont en détresse, qui se sentent égarées dans le quartier ou qui ont besoin de trouver refuge sont en mesure de le faire en repérant l’affiche-fenêtre.

L’objectif visé est de déployer des efforts pour offrir un milieu rassurant, et ce, autant pour les jeunes vivant par exemple de l’intimidation que pour des personnes âgées. Les intervenantes du comité local, Mélanie Gladu, Thérèse Théroux, ainsi que Julie Thiffault, veilleront à sensibiliser les jeunes dans les écoles pour leur détailler l’essence de ce projet pilote.

Source : Les 2 Rives

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