Le Service de police de Sherbrooke recherche activement deux hommes et une femme âgés dans la vingtaine à la suite d’une agression survenue à l’endroit d’un chauffeur de taxi dans la nuit de samedi à dimanche.
Les trois individus auraient battu l’homme de 35 ans sur la rie François-Baillargé, avant de fuir les lieux. Tout ça, pour une poignée d’argent, explique le porte-parole du Service de police de Sherbrooke, Philippe Dubois, «en sortant du taxi, les personnes n’avaient pas payé, le chauffeur de taxi a essayé de se faire payer et les trois individus s’en sont pris au chauffeur en le battant sévèrement.»
Plusieurs coups à la tête et aux jambes ont été infligés au chauffeur de 35 ans. Les trois individus ont laissé le chauffeur au sol avant de prendre la fuite.
«Nous sommes à la recherche de trois personnes d’environ 25 ans. Un homme aux cheveux blonds mesurant environ 5 pieds 10 et portant la barbe. Au moment de l’agression, il était vêtu d’une chemise blanche déchirée. Le deuxième individu mesurerait 5 pieds 8 et serait corpulent. Il portait une casquette noire et un chandail à manches courtes de couleur noir. Finalement, une femme aux cheveux blond, longs jusqu’aux épaules et portant des pantalons blancs est aussi recherchée par les policiers», explique l’agent Dubois.
Bien que cette agression soit la troisième à survenir sur le territoire de Sherbrooke depuis le début de l’année, la majorité des chauffeurs de taxi ne craignent pas pour leur sécurité«C’est malheureux ce qui est arrivé, mais comme je ne travaille pas de nuit et qu’il ne s’agit pas de la même clientèle, je n’ai pas peur que de tels incidents ne se produisent», explique un chauffeur. «Nous avons un nouveau système de sécurité muni d’un bouton panique qui nous permet d’avertir les autres chauffeurs que nous sommes en difficulté lorsqu’on appuie sur le bouton. Alors non, je ne me sens pas en danger», ajoute un second.
La police de Sherbrooke demande l’aide de la population pour tenter de retrouver les trois agresseurs. Quant au conducteur, il repose toujours au Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke, mais on ne craindrait pas pour sa vie.
Source : TVASherbrooke.com