Bouchons aux heures de pointe «C’est l’enfer dans certains secteurs»

Les gens de Trois-Rivières l’ont remarqué: la circulation dans les rues de la ville est de plus en plus dense, ce qui donne lieu désormais à des heures de pointe plus encombrées et ponctuées de files d’attente aux principales intersections.

Le doyen des chauffeurs de taxi trifluviens constate le phénomène. Jean-Jacques Duhaime, qui parcourt les rues depuis août 1959, note que les refoulements sont quotidiens. «Le matin surtout, jusqu’à 8h30, il y a certains secteurs de la ville où c’est l’enfer.»

Il faut savoir que depuis cinq ans, en Mauricie, le nombre de véhicules en circulation a augmenté de plus de 12 000, selon les statistiques de la Société de l’assurance automobile du Québec. Les déplacements quotidiens sont aussi à la hausse. Une étude de Transports Québec démontrait en 2011 une progression de près de 40 000 mouvements quotidiens en 10 ans dans la région de Trois-Rivières. On en dénombrait 471 500.

Le parc automobile s’est en effet accru, observe un autre chauffeur de taxi. «Le nombre d’automobiles a remonté», souligne Daniel St-Pierre. «Les enfants ont maintenant tous des voitures. Dans mon temps je n’avais qu’une bicyclette à pédales.»

La Ville de Trois-Rivières est consciente de l’achalandage en hausse dans ses rues. Elle s’emploie en ce moment à trouver des moyens d’accroître la fluidité sur les principales artères, notamment en améliorant la synchronisation des feux de circulation.

«On n’est pas prêt à bâtir un boulevard Métropolitain comme à Montréal», commente Pierre A. Dupont, le conseiller municipal qui préside le comité de circulation trifluvien. «Nous regardons, comme pour l’intersection des Récollets-Bellefeuille (site «accidentogène»), si des améliorations sont possibles».

Source : TVAnouvelles.ca

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