Caméra: Taxi Sherbrooke consultera ses chauffeurs

(SHERBROOKE) La direction de Taxi Sherbrooke consultera ses chauffeurs pour connaître leur intérêt à installer des caméras à l’intérieur des véhicules.

« Nous allons faire un sondage maison, résume Marc Kirouac, président de l’entreprise sherbrookoise. Nous voulons connaître l’intérêt de nos chauffeurs pour un tel équipement. »
« Pendant ce temps-là, nous allons faire des démarches pour connaître les prix et les caractéristiques qu’il faudra avoir pour nos besoins. »
Cette démarche fait suite à l’agression d’un chauffeur de taxi à la fin juillet, ce qui a ravivé des préoccupations chez certains employés de Taxi Sherbrooke. Le chauffeur s’est fait rouer de coups et voler par trois passagers qui prenaient place à bord de sa voiture.

Certains conducteurs sherbrookois ont déjà équipé leur véhicule d’une caméra.

« S’il y a un bon nombre de nos chauffeurs qui en veulent, le conseil d’administration prendra une décision », ajoute M. Kirouac.

« Il faut savoir que nous avons plus de chauffeurs qui travaillent de jour que de nuit. »

Les véhicules taxis sont équipés d’un dispositif à actionner en cas de problème et qui communique avec les forces policières.

« Taxe de vomissement »

Dans un tout autre ordre d’idée, Marc Kirouac ne prévoit toutefois pas consulter ses chauffeurs concernant la « Taxe de vomissement », supplément demandé aux clients qui sont malades à l’intérieur des véhicules.

La Presse rapportait lundi que des chauffeurs de taxi de Montréal envisagent cette possibilité. Le problème est si important que de plus en plus de villes nord-américaines imposent une « taxe de vomissement ». Chicago et Austin, au Texas, ont été les précurseurs en 2012. Des villes canadiennes ont emboîté le pas. En février, Toronto a autorisé des frais de 25 $. Et au cours des deux dernières semaines Calgary (100 $) et Vancouver (75 $) ont emboité le pas.

« Transporté des gens qui ont trop bu fait partie de notre travail. Des accidents, ça arrive. Lorsque ça arrive, on peut demander un dédommagement. Ça dépend aussi de l’ampleur des dégâts. »

M. Kirouac conclut que des problèmes plus importants existent dans l’industrie du taxi.

Source : La Presse.ca

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