Chauffeur de taxi accusé: deux versions s’affrontent

Le chauffeur de taxi Guercy Edmond a-t-il attaqué un client mécontent, la nuit du 29 avril 2012, ou a-t-il agi en état de légitime défense parce qu’il se sentait menacé.

C’est ce que la juge Geneviève Graton devra décider au terme du procès qui s’est ouvert ce matin à Montréal. L’homme est accusé de voie de fait grave et armée, négligence criminelle et conduite dangereuse. M. Edmond soutient qu’il ne s’est pas rendu compte d’avoir roulé sur le corps du client en question, M. Kapelli. Celui-ci a eu une perforation de la vessie, des côtes cassées, et garde une cicatrice au menton.

Les avocats des deux partis ont résumé leur position au début du procès. Le seul point commun de leurs déclarations est que l’étincelle qui a allumé la mèche était le compteur du taxi qui n’avait pas été remis à zéro, quand trois clients sont montés dans le taxi de M. Edmond sur le boulevard St-Laurent, cette fameuse nuit.

M. Edmond soutient que c’est parce qu’il n’en avait pas eu le temps, puisque les trois hommes ivres se sont engouffrés dans son taxi alors que les clients précédents en descendaient.

Mécontent, le client qui était assis à l’avant du taxi, a critiqué le chauffeur et a demandé à descendre de la voiture. Les choses ont dégénéré par la suite, et un passant a sauté sur la voiture de M. Edmond. Le chauffeur a fait plusieurs manoeuvres avec sa voiture. Lui dira que c’est pour quitter les lieux parce qu’il avait peur, tandis que des témoins ont pensé qu’il s’agissait de manoeuvres agressives. C’est à ce moment qu’il aurait passé sur le corps de M. Kapelli.

Source : LaPresse.ca

Toutes les nouvelles >