Des chauffeurs de taxi appuient l’idée d’une « taxe vomi »

De nombreux chauffeurs de taxi de Québec sont d’accord avec leurs collègues de Montréal pour imposer une « taxe vomi » aux passagers qui auraient la mauvaise idée de déverser leurs excès de consommation dans le véhicule lors d’une course en taxi.

Ces fâcheux événements, qui surviennent souvent à la sortie des bars, finissent par coûter cher aux propriétaires de véhicules. « Si quelqu’un vomit dans la voiture, c’est fini! Ta soirée, elle est gâchée », déplore Fethi Djeriorthi, un chauffeur de taxi.

À l’instar de plusieurs de ses collègues, Marc Paré plaide en faveur d’une « taxe-vomi ». « Ç’a du bon sens, c’est certain. Je suis 100 % d’accord », affirme celui qui se dit soulagé de ne plus travailler de nuit. Marc Paré dit avoir vécu de très mauvaises expériences. « Ça sort comme un coup de canon des fois, pis ça revole dans la vitrine en avant! Pis ça descend dans la chaufferette! Ça ne sent pas bon! », déplore-t-il.

Chez Taxi Coop, la direction se dit consciente du problème, mais elle hésite à appuyer l’idée d’une amende pour les clients fautifs. Selon le président, Abdallah Homsy, une telle mesure pourrait mener à des conflits entre chauffeurs et passagers. La meilleure solution serait de faire de la sensibilisation, affirme-t-il.

Rappelons qu’une telle taxe a déjà été implantée dans l’industrie du taxi de certaines villes canadiennes comme Toronto, Calgary et Vancouver, de même qu’à plusieurs autres endroits en Amérique du Nord. Les amendes varient de 25 $ à 100 $, selon l’endroit.

Source: Ici Radio-Canada.ca

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