Des boutons panique dans les taxis pour la sécurité des clients

Le Bureau du taxi de Montréal compte installer des boutons d’urgence dans ses voitures pour sécuriser les clients.

En entrevue avec le journal 24 Heures, le directeur par intérim du Bureau du taxi (BTM) a indiqué que la sécurité des taxis et le service à la clientèle sont les deux points prioritaires sur lesquels les entreprises et propriétaires de taxi doivent agir.

En plus des caméras intérieures qui seront bientôt obligatoires, le DG par intérim souhaite également voir l’apparition de boutons «panique» dans les taxis, autant à l’avant pour les chauffeurs qu’à l’arrière pour les clients.

Même couleur de voiture

Alain Rochon souhaite voir des changements majeurs s’opérer dans l’industrie du taxi. C’est que l’arrivée de l’application Uber a changé la donne en créant une forte concurrence et en entraînant l’apparition d’UberX, une application qui permet à quiconque de se transformer en chauffeur: une forme de transport illégal, selon la Ville de Montréal.

Le Bureau du taxi veut donc réunir tous les taxis de la métropole dans une même application mobile.

Du même coup, Alain Rochon croit qu’une image de marque uniforme à travers l’industrie – comme une couleur de voiture ou même un uniforme pour les chauffeurs – aiderait les voyageurs à distinguer un taxi réglementé d’un transport illégal.

«Le but est d’augmenter l’image et la qualité du service des chauffeurs. Si l’industrie ne le fait pas seule, nous allons devoir le faire avec de la réglementation», souligne M. Rochon.

Compétitionner

En poste depuis le mois de février dernier, le directeur promet de sévir contre les voitures d’Uber, mais refuse d’appuyer les «escouades anti-Uber» lancées par des chauffeurs de taxi la semaine dernière.

«Quand je suis arrivé, on n’avait pas vraiment encore donné le feu vert pour intercepter les véhicules UberX. J’ai donc enclenché le processus de façon régulière», a avoué M. Rochon, sans vouloir préciser à quelle fréquence il espère lancer des interventions.

Il a ajouté qu’au cours de la fin de semaine dernière les inspecteurs du BTM ont saisi 9 véhicules UberX, portant le total à 20 depuis le début de l’année.

«L’industrie du taxi doit faire un virage important et se prendre en main; […] Une des forces des chauffeurs, c’est leur nombre. Uber ne peut pas rivaliser avec 4500 voitures, alors pourquoi ne pas rassembler tout le monde dans une application», s’est demandé le directeur Alain Rochon.

Davantage de services

Les propriétaires de taxi doivent voir plus grand que le transport s’ils veulent demeurer compétitifs. Offrir du Wi-Fi dans les voitures ou des écrans réservés aux clients qui indiquent la météo, ou les nouvelles rendrait les taxis plus attrayants, croit le directeur général.

Source : Journal de Montréal

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