Le premier Taxi Tesla, fonctionnant donc à l’énergie électrique, vient de dépasser les 100 000 miles au Canada. Son propriétaire, Christian Roy, en est pleinement satisfait et il pourrait rapidement convaincre nombre de conducteurs de taxis à franchir le pas.
Il y a maintenant des centaines de taxis à travers le monde qui utilisent la Tesla Model S et X. Il y a bien sûr quelques entreprises utilisant ces véhicules aux États-Unis, mais c’est aux Pays-Bas, en Suède et en Norvège que les voitures de Tesla sont les plus populaires pour être utilisées comme taxi, avec les premières entrées en service dès 2013.
Un autre début Taxi Tesla tourne sur les routes du Québec depuis mars 2014. Il est détenu et exploité au quotidien par Christian Roy. Et le week-end dernier, Christian a franchi le cap des 100.000 miles sur son modèle S 85. Il faut dire que ce taxi driver canadien a été l’un des premiers au monde à utiliser ce véhicule du constructeur américain pour cette profession et le premier en Amérique du Nord.
C’est en 2014 après avoir découvert qu’un taxi utilisait une Tesla pour travailler, que Christian a eu l’idée de faire de même, d’autant que sa vieille Subaru Legacy, dépassant les 300 000 miles au compteur, commençait à lui revenir cher en entretien. Ce fut l’occasion de changer et de s’acheter une Tesla S 85 en février 2014 pour une entrée en activité de la voiture dès le mois suivant.
Tesla S et son compteur dépassant les 100 000 miles
Des avantages économiques de passer à l’électrique pour une entreprise de taxi
A l’époque et malgré un taux de change avantageux entre le dollar canadien et celui des USA, Christian a toutefois dû débourser 97 000 dollars canadiens. Il précise cependant que les mensualités élevées sont éclipsées par les économies qu’il réalise en entretien ou en carburant. Si la présence d’un Superchargeur à proximité de chez lui à Québec aurait été grandement appréciée, il explique que cela n’a pas été un problème pour lui et qu’il mettait sa Tesla à charger la nuit à son domicile. Il avait d’ailleurs lors de l’acquisition de la voiture installé un compteur afin de conserver une trace de sa consommation et voici ce qui s’affiche maintenant que les 100 000 miles, soit environ 160 000 kilomètres, ont été atteints :
Et grâce à l’industrie hydro-électrique québécoise offrant des tarifs électriques relativement bon marché, Christian n’aura dépensé que 4707 dollars canadiens durant ces deux dernières années pour parcourir ces 100 000 miles. Ces chiffres sont à mettre en comparaison avec l’époque où il roulait au pétrole, période durant laquelle il dépensait en moyenne quelque 700 dollars par mois en carburant avec sa Subaru.
Un garantie de huit ans kilométrage illimité chez Tesla
Le taxi driver 2.0 indique aussi que les coûts en entretien ont été drastiquement réduits. En deux ans il n’a ainsi dû changer ses quatre pneus, ses freins, les roulements et une partie des suspensions, ce qui est normal après un tel kilométrage. Il estime qu’il avait dépensé plus de 20 000 dollars pour son ancien véhicule propulsé à l’énergie fossile.
Christian explique qu’il lui reste encore trois ans de mensualités pour rembourser totalement sa voiture et qu’après cela il compte profiter de la garantie de huit ans offerte par Tesla en kilométrage illimité pour le moteur. Son modèle S est donc couvert jusqu’en 2022. Les nouveaux modèles et technologies proposés à l’avenir par le constructeur américain pourraient toutefois le séduire, a-t-il expliqué. Si cela arrivait, il ne s’interdirait pas de changer de voiture. Électrique, bien sûr.
Source : Auto Actualité