Les taxis et les coiffeurs vont y goûter

Après les restos qui se sont vu imposer des caisses électroniques, le fisc songe à faire la même chose avec les taxis et les salons de coiffure. Un beau gâchis en perspective.

LES CHAUFFEURS DE TAXIS ET LES COIFFEURS À LA TRAPPE
C’était à prévoir et ça s’est réalisé, l’instauration des caisses gouvernementales a provoqué une véritable hécatombe dans la restauration. On ne compte plus les établissements qui ont fermé leurs portes et ça continue. Parce que c’était évidemment un univers où les véritables profits n’étaient pas déclarés, faut bien se le dire. Et puis après? Le propriétaire qui masquait ses gains retournait quand même à la société ce qu’il empochait, ne serait-ce que par le train de vie mené, en amenant sa maîtresse au resto, en s’achetant des bouteilles de vin, un manteau de fourrure à sa femme, des cadeaux aux amis, etc.

Autant de taxes de ventes récupérées de toute façon. Aujourd’hui, avec les contrôles stricts qui ne laissent plus cinq sous de trop dans vos poches, la vie marchande est rendue impossible. Les frais demeurent, et augmentent, mais les profits ne sont plus là. Un serveur des années cinquante dans une taverne gagnait un profit qui est à peine imaginable aujourd’hui. C’est ce qui lui permettait de faire vivre honorablement sa famille. Aujourd’hui, trouvez des emplois aussi rémunérateurs.

ON VEUT TUER LE COMMERCE
Notre blogueur et journaliste Daniel Rolland a déjà écrit, avec l’aplomb qu’on lui connaît, les mérites du travail au noir, regrettant que dans notre profession du journalisme tout soit déclaré. Rappelant aussi que trop d’impôts tue l’impôt et que bien des gens vont tout simplement décrocher du monde du travail, se mettant sur l’aide sociale ou n’importe quel autre programme d’invalidité. À quoi bon de bosser comme un dingue si c’est pour donner la moitié de tout ce qu’on touche chaque semaine? C’est malade.

Ensuite, avec ces fermetures de commerce, ça pour conséquence la perte de clients importants pour un paquet de petits fournisseurs comme les fabricants de laque, de shampooings, colorants etc. Sans parler des pertes d’emplois, des gens qui payent tout de même des impôts. La rapacité des gouvernements est indécente. Avec ces mesures de contrôle, le gouvernement empoche oui sur le coup, mais par après, les rentrées ne seront plus les mêmes, fautes de commerces qui auront disparus de la carte.

Source : La Métropole

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