(Québec) Le Regroupement des intermédiaires du taxi de Québec (RITQ) a une proposition pour inciter les chauffeurs à desservir le Centre Vidéotron: instaurer un tarif fixe de 25 $ pour les raccompagnements au centre-ville.
La demande d’une tarification fixe n’est pas nouvelle. Elle a été exprimée dans un mémoire remis au gouvernement du Québec en mai, lors des consultations sur le projet de loi 100 concernant Uber et l’industrie du taxi.
Le RITQ réclamait alors un projet pilote pour «sécuriser la clientèle» fréquentant le nouvel équipement municipal. Qu’il y ait du trafic ou non, le tarif serait toujours le même à l’intérieur d’une ou plusieurs zones définies. Le modèle est déjà en vigueur à l’aéroport de Québec.
Abdallah Homsy, président du RITQ, ressort l’idée maintenant car il croit qu’elle pourrait motiver ses membres à attendre les spectateurs du Centre Vidéotron en fin de soirée. Des chauffeurs se sont plaints de faire la file pour quelques transports peu payants, parfois moins de 10 $, voire repartir bredouilles faute de clientèle.
M. Homsy suggère un prix de 25 $ pour les trajets au départ d’ExpoCité vers le centre-ville. Cela inclurait les quartiers Saint-Roch, Saint-Jean-Baptiste et le Vieux-Québec. La limite serait fixée à l’avenue Salaberry à l’ouest.
En moyenne, un transport vers les hôtels du Vieux-Québec coûte 15 à 20 $ s’il n’y a pas de trafic. Le RITQ estime que le différentiel peut facilement être absorbé par une clientèle essentiellement touristique.
À l’aller et pour les autres secteurs de la ville, le taximètre continuerait d’établir le prix de la course.
Au départ de l’aéroport de Québec, seul autre lieu bénéficiant d’un tarif fixe dans la région de Québec, deux zones sont délimitées, celle du centre-ville et celle de Sainte-Foy.
La proposition du RITQ s’adresse au gouvernement provincial puisque c’est lui qui réglemente les tarifs, via la Commission des transports du Québec. Elle s’adresse aussi au maire de Québec, qu’Abdallah Homsy considère toujours comme un allié des chauffeurs de taxi. Cela malgré que ses membres digèrent mal que Régis Labeaume ait évoqué le recours à Uber pour servir la clientèle du Centre Vidéotron.
Alors que le maire Labeaume s’apprête à rencontre le nouveau ministre des Transports, Laurent Lessard, en après-midi mardi, les chauffeurs de taxi veulent éviter qu’Uber apparaisse comme la seule solution pour les fins de soirée occupées.
Plus de détails à venir…
Source : LaPresse.-ca