Meurtre d’un chauffeur de taxi en Beauce: l’accusé a tenté de se suicider

(Saint-Joseph) Après avoir tenté de se suicider alors qu’il était incarcéré au Centre de détention de Québec, Jean-François Roy, accusé en novembre du meurtre prémédité du chauffeur de taxi Hygin Veilleux de Saint-Georges, recevra les soins appropriés et reviendra en cour pour la divulgation de la preuve le 23 janvier.

Impassible, le prévenu de 31 ans a comparu brièvement, aujourd’hui, au palais de justice de Saint-Joseph-de-Beauce, devant la juge Hélène Bouillon.

Les quelques observateurs présents ont pu constater, dès son arrivée dans le box des accusés, que le présumé meurtrier portait tout autour du cou une longue marque rouge.

D’entrée de jeu, l’avocate de Roy, Me Lindsay Lefebvre a demandé à la juge Bouillon de reporter la divulgation de la preuve en janvier puisque plusieurs éléments manquaient au dossier ou n’étaient pas encore disponibles.

La procureure, Me Annik Harbour, a pour sa part rappelé que Jean-François Roy était toujours en détention et que la Couronne maintenait son objection quant à sa remise en liberté.

La défense a poursuivi en expliquant que son client avait tenté, mercredi dernier, de mettre fin à ses jours. Me Lefebvre a alors enjoint à la juge Bouillon d’émettre une recommandation indiquant que Jean-François Roy, qui trouve difficile d’être gardé dans une cellule capitonnée, soit pris en charge par l’infirmerie de la prison pour y recevoir les soins appropriés.

La juge Hélène Bouillon, qui a dit ne pas avoir à évaluer l’endroit approprié choisi par les autorités carcérales, a toutefois accédé à la demande de dispensation de soins afin d’assurer la sécurité de Roy contre lui-même.

Du même souffle, elle a reporté la divulgation de la preuve au 23 janvier.

Selon l’acte d’accusation, Jean-François Roy de Saint-Georges, aurait tué Hygin Veilleux, un chauffeur de taxi, à Beauceville, le vendredi 7 novembre. La victime a été retrouvée sans vie, le lendemain, par des collègues de travail, dans son véhicule qui était garé sur la 123e Rue à Saint-Georges. Le corps portait des marques de violence.

Source : Le Soleil

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