Temps durs pour la Fondation de l’hôpital de Gaspé

Afin de diversifier ses sources de revenus, la Fondation du centre hospitalier de Gaspé innove avec le lancement d’un service de raccompagnement de fin de soirée semblable à celui d’Opération Nez rouge.

Une entente a été conclue avec une compagnie de taxi de Gaspé et les contributions volontaires sont versées à la Fondation. Ainsi, les utilisateurs peuvent demander une voiture pour les ramener à la maison. Un deuxième chauffeur ramène le véhicule.

« C’est la compagnie de taxi Porlier qui nous a approchés avec cette idée, mentionne le directeur de la Fondation de l’hôpital de Gaspé, Igor Nérisson. Nous avons de bons commentaires. Les gens participent et ça nous donne de la visibilité. »

Temps durs

M. Nérisson explique que les temps sont durs pour la Fondation.

« Les différentes coupures effectuées du côté des deux paliers de gouvernement ont des conséquences très néfastes. Les commerçants sont « sursollicités » par toutes sortes d’organismes et c’est de plus en plus difficile d’obtenir des dons. »— Le directeur de la Fondation de l’hôpital de Gaspé, Igor Nérisson

Les dépenses excèdent les revenus

La Fondation amasse 250 000 $ annuellement, grâce à diverses activités et à l’aide financière d’autres organismes comme Opération Enfant Soleil.

M. Nérisson précise que la Fondation a dépensé, l’an dernier, 280 000 $ pour l’achat d’un appareil de mammographie et 200 000 $ pour un autre appareil de radiologie, en plus de bien d’autres équipements.

« Les mammographes les plus près sont à Chandler et Sainte-Anne-des-Monts, mentionne-t-il. Mais, pour avoir accès aux appareils de dernière génération, beaucoup plus précis, il faut aller à Québec. C’est très coûteux et compliqué pour les femmes. On travaille pour que nos gens puissent recevoir les meilleurs soins possible ici, à Gaspé. »

À la recherche de mécènes

« L’entièreté de la Côte-de-Gaspé, c’est 15 000 adresses, précise Igor Nérisson. L’hôpital Sainte-Justine, quand ils font une campagne ils s’adressent à des millions de personnes, ils ont des mécènes, des gens d’influence et des gens d’affaires, des grosses compagnies qui peuvent participer à ça. Ils ont des relations publiques qui peuvent participer. Nous n’avons pas accès à cela ici. »

Il se tourne vers d’autres fondations à l’extérieur, comme la Fondation du cancer du sein, pour aller chercher des fonds supplémentaires.

« Nous voulons aussi solliciter l’aide de mécènes ou de grandes entreprises, comme cela se fait dans les grands centres », ajoute-t-il.

Source : ici.radio-canada.ca

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