Uber Rétablir le respect entre taxis et clients

Le directeur général d’Uber Montréal, Jean-Nicolas Guillemette, est persuadé qu’il y a un manque de respect et de communicationentre clients et chauffeurs de taxis montréalais, et il croit que son entreprise pourra en tirer profit.

Des histoires frustrantes entre chauffeurs et voyageurs arrivent régulièrement. Par exemple: un client appelle un répartiteur pour recevoir un taxi le plus rapidement possible.

Dix minutes plus tard, la voiture n’est toujours pas arrivée, malgré la confirmation du répartiteur qu’elle est en route. Finalement, on découvre que le taxi désigné a ramassé un autre client sur sa route, sans avertir la centrale.

D’autres fois, un client appelle pour réserver un taxi. Toutefois, en attendant son chauffeur, il croise un taxi vide et le hèle. Quelques minutes plus tard, le premier chauffeur arrive sur les lieux, mais le client est déjà parti. Son voyage n’a servi à rien.

«Ces situations ont créé, au fil des ans, une relation où il n’y a plus de respect entre l’utilisateur et le chauffeur, a souligné Jean-Nicolas Guillemette. Le consommateur s’en fout si c’est son taxi ou un autre qui passe et vice-versa. […] On veut rétablir une relation directe entre client et chauffeur.»

Créer un lien

Application mobile utilisée pour héler des taxis abonnés au service, Uber relie directement un chauffeur à son futur client, sans passer par l’entremise d’un répartiteur.

Le chauffeur a ainsi accès au nom et numéro de téléphone du client pour le rejoindre s’il ne le trouve pas, tandis que le client voit les coordonnées, le nom et la photo de son chauffeur ainsi que son emplacement en temps réel sur une carte.

«Si un chauffeur arrive devant chez vous, vous appelle et vous demande où vous êtes, et que vous lui répondez que vous êtes embarqué dans un autre taxi, il y a un malaise. C’est ce malaise-là qui fait qu’au fil du temps, on rétablit une relation de respect», a expliqué le directeur général d’Uber.

M. Guillemette dit que l’entreprise suit de très près les taux d’annulation de ses chauffeurs pour s’assurer du respect des clients. En l’occurrence, tout client qui annule un voyage plus de cinq minutes après l’avoir commandé devra débourser 5 $ en frais.

«En éliminant l’intermédiaire comme un répartiteur, on rétablit la relation entre les deux partis. C’est une des grandes différences entre une compagnie de technologie comme Uber et une entreprise traditionnelle», a ajouté M. Guillemette.

Source : TVAnouvelles.ca

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