Uber : Taxi Coop interpelle Philippe Couillard

Devant l’ambigüité des positions du Parti libéral du Québec (PLQ) sur Uber, le président de Taxi Coop interpelle le premier ministre Philippe Couillard pour avoir l’heure juste.

«C’est au premier ministre de s’exprimer là-dessus et de dire ce qui en est», a déclaré Abdallah Homsy, en réitérant sa confiance au ministre des Transports, Robert Poëti.

M. Homsy tenait à réagir à un article du Journal qui révélait que la position du PLQ est en réalité beaucoup plus nuancée que ne le laissent paraître les déclarations et les agissements du ministre Poëti. En effet, une motion adoptée l’automne dernier en conseil général ouvre toute grande la porte à une modernisation des lois pour permettre à Uber d’opérer légalement, une motion que n’a pas reniée le bureau du premier ministre, au contraire. On a confié au Journal que le gouvernement sentait qu’il avait la «responsabilité» d’étudier UberX dans le cadre d’une réflexion sur les transports.

Mais dans les faits, le ministre martèle qu’UberX est illégal. Dans le projet de loi 36, une porte avait été ouverte pour initier des projets pilotes — ce qui aurait pu donner une chance à UberX —, mais le ministre l’a aussitôt refermée à double tour, devant l’inquiétude de l’industrie du taxi.

Confiance en Poëti

«Il a eu un chance de favoriser Uber, et il ne l’a pas fait. J’ai confiance en lui», répète M. Homsy. Mais puisque le PLQ ne semble pas aussi convaincu, il presse Philippe Couillard de vider la question. «C’est au premier ministre de se prononcer là-dessus, d’appuyer ou non M. Poëti.»

Source : Journal de Montréal

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