UberPop menace l’industrie du taxi à Montréal

L’entreprise de covoiturage Uber dérange beaucoup de monde dans le milieu du taxi, notamment à Montréal. Au point où plusieurs observateurs mettent en garde contre les risques qu’elle puisse tuer l’industrie dans la métropole.

L’entreprise recrute actuellement des chauffeurs pour son service de covoiturage UberPop. Les candidats n’ont qu’à posséder un permis de conduire valide depuis au moins trois ans et une voiture en bon état. Aucune licence de taxi n’est obligatoire.

Lancée à Montréal il y a tout juste un an, l’application Uber permet pour l’instant de commander un taxi à l’aide de son téléphone intelligent.

Les chauffeurs de taxi de Montréal, on s’en doute, ne voient pas d’un très bon oeil l’arrivée de ce nouveau joueur, susceptible de leur faire perdre une partie importante de leur clientèle.

Ce qui n’empêche pas des centaines d’entre eux d’être des partenaires d’Uber et de verser 15% de leur course à la compagnie, qui leur fournit un iPhone.

Uber se considère comme une compagnie de technologie plutôt qu’une compagnie de transport, ce qui explique pourquoi elle n’a pas fait de demande de permis auprès de la Ville de Montréal.

Le service suscite également des craintes liées à la sécurité des clients, notamment dans le cas où quelqu’un de mal intentionné s’improviserait chauffeur. La compagnie répond quant à elle qu’il n’y a eu aucun incident rapporté jusqu’à maintenant dans les régions où le service est instauré.

La ville de San Francisco, où le service a été implanté en 2009, a vu ses courses en taxi diminuer de 63% au cours des 15 derniers mois. Des chiffres qui ne font rien pour apaiser l’inquiétude des chauffeurs montréalais, qui devront apprendre à composer avec cette nouvelle réalité technologique.

Source : TVAnouvelles.ca

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