Industrie du taxi – Le Parti Québécois fait part de ses attentes à l’issue des consultations

QUÉBEC, le 13 mars 2016 /CNW Telbec/ – À l’issue des consultations parlementaires sur l’industrie du taxi, qui se sont terminées jeudi dernier, la députée Martine Ouellet, porte-parole du Parti Québécois en matière de transports, de stratégie maritime, d’électrification des transports et de stratégie numérique, a fait part des attentes du Parti Québécois au ministre des Transports, Jacques Daoust.

« La commission parlementaire sur le taxi nous a permis d’entendre plus d’une trentaine d’intervenants de plusieurs horizons. Nous avons pu, ainsi, obtenir un portrait plus réel et actuel de l’état des lieux dans l’industrie du taxi, tant sur le plan des développements technologiques qui sont déployés déjà depuis 2009, mais de façon inégale, que sur les aspects financiers, de sécurité et d’assurances », a déclaré la députée.

Le ministre Daoust doit suspendre dès maintenant le transport illégal
« Malgré l’indignation du ministre des Transports, UberX a refusé de suspendre ses activités pendant la commission parlementaire. Dans quelle autre industrie le gouvernement du Parti libéral tolère-t-il des activités illégales faites au grand jour? Il est essentiel que le ministre Daoust prenne les moyens qui sont à sa disposition pour suspendre le transport illégal, comme l’a fait la ville de Calgary, avec son injonction, ou en appelant le projet de loi 593, déposé par le Parti Québécois et visant à contrer le taxi illégal. Paris aussi l’a fait, comme l’Espagne et plusieurs villes d’Allemagne. Il n’y a aucune raison qui justifie l’inaction du Parti libéral. Cette suspension, à défaut d’être volontaire, doit être en vigueur jusqu’à l’adoption d’un nouveau projet de loi. Sinon, comment garantir la paix sociale et le respect des nouvelles règles? », a demandé Martine Ouellet.

Amélioration de l’expérience client et de l’offre de service
Le Parti Québécois demande au ministre de faire en sorte :

  • de faciliter l’expérience pour les clients;
    • en généralisant l’implantation des technologies numériques qui intègrent, dans la même application mobile, la géolocalisation, le paiement électronique, le module de Revenu Québec pour les taxes ainsi qu’une évaluation de l’expérience client;
    • en rendant disponible une seule application mobile parapluie pour tout le Québec ou par grands territoires, ce qui permettrait aux clients de choisir entre les différentes compagnies de taxi ou le taxi le plus près. De plus, les propriétaires indépendants pourraient avoir accès à un système de répartition mobile. Cette avenue nous semble particulièrement intéressante;
    • en ajustant et en bonifiant la formation des chauffeurs, pour garantir un meilleur service aux clients;
  • d’assurer une meilleure offre sur le territoire;
    • en permettant à la Commission des transports du Québec de fixer des tarifs incitatifs, par exemple pour les soirs, les fins de semaine et les jours fériés;
    • en recherchant un équilibre dans la répartition par agglomération, afin de maximiser les déplacements des chauffeurs et de réduire le plus possible les retours à vide, tout en garantissant un service adéquat sur l’ensemble du territoire;
  • de garantir le paiement des taxes par tous les chauffeurs.

Enfin, Martine Ouellet demande au ministre Daoust de préciser sa pensée. « Le ministre s’est déjà avancé sur le rachat de permis, mais rien n’est clair. Combien de permis veut-il racheter? À quel prix? Et à qui? Qui va payer? Est-ce que le ministre a l’intention de se lancer dans le business d’acquisition et de location de permis de taxi? Tout ça est flou et nécessite une clarification. Nous devons nous assurer que les chauffeurs reçoivent une indemnité juste, à la hauteur des investissements qu’ils ont faits pour acquérir leur permis », a-t-elle conclu.

 

Source : CNW Telbec

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